Bulletin d'affaires n°96 !
CHEFS D’ENTREPRISE, OSEZ LA CROISSANCE EXTERNE !
La croissance externe n’est pas, comme certains peuvent le croire, réservée aux seuls groupes qui font régulièrement la une des journaux.
Trop de dirigeants de PME-PMI n’envisagent pas, dans leur politique de développement, cette alternative qui peut être une réponse à leurs objectifs stratégiques, économiques ou financiers.
Ainsi, par exemple, si une société sous-traite une partie de ses activités à une entreprise extérieure et si elle souhaite réintégrer cette charge pour des raisons de coût, de délai ou de qualité mais sans créer une nouvelle unité, elle peut, dans ce cas, proposer de racheter l’entreprise sous-traitante ou rechercher une entreprise possédant les mêmes capacités. Elle peut également être tentée d’acquérir une entreprise de son secteur pour augmenter ses parts de marché, accélérer son développement ou acquérir une technologie ou un produit qu’elle ne possède pas. Elle peut enfin s’intéresser à un secteur complémentaire de son activité pour la diversifier ou avoir l’opportunité de reprendre une société en difficulté.
Dans tous ces cas de figure, il faut être extrêmement rigoureux car la reprise d’une société ne s’improvise pas. En s’intéressant à l’acquisition d’une entreprise, en recherchant ses cibles, en effectuant l’analyse des dossiers, puis en négociant avec le cédant, l’acheteur va exercer un métier qu’il ne connaît pas ou peu.
Avant de se lancer, il faut donc bien préparer sa stratégie, connaître les méthodes – en sachant que le temps à investir est important – et savoir s’entourer de conseils avisés qui sauront orienter sa recherche, l’assister dans la négociation et lui éviteront des erreurs qui pourraient se révéler funestes.
Et quand l’opération d’acquisition est bien menée et bien négociée, l’acquéreur en retire le plus souvent des satisfactions multiples.
Alain de CHANTERAC
SYNERCOM FRANCE Grand Sud